Alex Marquez au guidon de sa Ducati Gresini, a signé le meilleur temps de cette première journée du GP d’Angleterre. Il s’est offert de plus le nouveau record de la piste en 1’57’’295, battant l’ancien record de 14 millièmes. Lors de cet exploit il souffle le haut de la hiérarchie à Fabio Quartararo prometteur deuxième. Johann Zarco est aussi qualifié pour la Q2 avec le huitième chrono.
Alex Marquez sort du bois

On attendait Marc, forcément, se fut Alex. Bien que relativement discret durant le fil de cette deuxième séance du jour, Alex Marquez a su réagir et sortir du bois au bon moment pour coiffer la hiérarchie sous le drapeau à damier. Auteur d’un 1’57’’295 dans le dernier tour de ses 21 boucles couvertes dans la séance, le vainqueur du GP de Jerez a frappé un grand coup. Il faut dire que ce chrono, il est allé le chercher tout seul sans l’aide d’une quelconque aspiration, voire de l’aide de son frère. Une tendance qui tend à disparaitre depuis la victoire d’Alex à Jerez. Faut il y voir le signe d’un complexe d’infériorité enfin effacer. Une chose est sure désormais, Alex n’a plus besoin de Marc pour être performant.
Fabio Quartararo y a cru

Performant, il l’a été quasiment tout autant que Alex Marquez. S’il se retrouve relégué au deuxième rang de la hiérarchie du jour, Fabio Quartararo a signé un superbe chrono et a longtemps cru qu’il ne serait pas battu. Au final il est relégué à seulement 47 millièmes de Marquez. C’est d’ailleurs le seul a être parvenu à rester aussi proche du cadet de la fratrie Marquez. Cette performance confirme les progrès réalisés par la firme aux trois diapasons. Après les évolutions moteurs utilisées au Mans, Fabio comme Rins dispose d’un nouveau package aérodynamique sur l’avant de la M1et visiblement les améliorations portent leur fruits. Car outre Fabio on retrouve également Jack Miller et Alex Rins dans le top 10 des pilotes qualifiés directement en Q2. Une première cette saison pour Yamaha.
Marc Marquez « seulement » quatrième

Une belle surprise, qui n’occulte pas l’autre « événement » de cette première journée avec la quatrième place de Marc Marquez. L’officiel Ducati n’a pas été vraiment à la fête aujourd’hui. Problème sur sa machine en fin de première séance qui l’empêche de participer à la cession de simulation de départ. Cet après midi c’est une chute anecdotique qui a légèrement contrarié son tableau de marche. De plus on a vu plusieurs Marquez à la limite, confirmant ses propos concernant le fait que Silverstone n’était pas forcément le terrain de jeu idéal pour la Ducati.

Si son frère l’a fait mentir, il n’en demeure pas moins vrai que Marc semble un peu plus dans le dur que d’habitude. Francesco Bagnaia, son coéquipier bien que septième dans la hiérarchie n’est qu’à un dixième de son rival espagnol et n’a pas été très performant ce jour. Il a réalisé son tour derrière la « bande de la VR46 » emmenée par un Marco Bezzechi retrouvé. L’Italien profite des qualités de l’Aprilia qui collent parfaitement au tracé britannique. On rappelle que l’an passé Aleix Espargaro avait explosé les records à son guidon.
Johann Zarco seule Honda en Q2

Si l’on pouvait penser qu’il serait encore sur son nuage du Grand Prix de France, Johann Zarco, s’est remis au travail et après une première séance un peu timide a retrouvé des couleurs en deuxième partie de celle de cet après midi. Dominé pendant un bon moment par ses « coéquipiers » du HRC, Johann a semble t’il trouvé les modifications pour lui permettre de tirer tout le potentiel de sa RCV. Bien parti pour signer un top 5, son dernier run a été perturbé par le trafic sur la piste. L’essentiel est tout de même là avec un huitième chrono qui laisse présager un potentiel plus important que la hiérarchie du jour le laisse supposer.
Demain sera un autre jour pour le français comme pour tous les pilotes de la Q2, car la météo s’annonce particulièrement difficile à cerner pour les journées de samedi et dimanche. En cas de pluie il pourrait y avoir pas mal de rebondissement dans cette hiérarchie et bien évidemment lors des courses. Mais gardons raison et ne rêvons pas trop grand, trop vite, si vous voyez ce que l’on veut dire…