Marquez, blessé, mais 6e au Sprint : « Quand la voie est libre, le rythme est similaire aux meilleurs »

Parmi les favoris de ce Grand Prix d’Allemagne, Marc Marquez connaît un week-end mouvementé.

Victime d’un highside dans la « waterfall », virage à droite qui précède la grande descente du Sachsenring, Marc Marquez s’est fracturé un doigt et a été touché aux côtés. « J’ai roulé avec l’antidouleur le plus fort qu’on puisse prendre, par injection, précise Marquez samedi soir. Le doigt n’est pas un problème. Il est fracturé, mais c’est acceptable. Les côtés en revanche, quand je boucle plus de cinq tours, je commence à respirer plus profondément et la douleur augmente. Mais par chance, il n’y a que deux virages à droite (3, ndlr). Je vous jure que si cela avait été un circuit horaire, il aurait été impossible de piloter. Mais avec deux virages, je peux accepter cette douleur. »

Avant de reprendre la piste, Marquez a tenu à s’assurer que ce n’était pas risqué en faisant un crochet par le centre médical. « J’ai décidé d’arrêter et d’évaluer qu’il n’était pas trop risqué de continuer, confie-t-il. C’est pour ça que je roule, si ça avait été trop risqué, j’aurais stoppé. »

13^e sur la grille, son plus mauvais résultat au Sachsenring en MotoGP

Contraint de passer par les repêchages, le Catalan a finalement échoué en troisième position après avoir été gêné par le trafic. Durant le Sprint, il s’est lancé dans une remontée pour rallier l’arrivée en sixième position après avoir doublé Maverick Viñales dans le dernier virage. « Tout ce qui pouvait arriver dans notre box est arrivé ce week-end, souligne-t-il. Tous les problèmes mécaniques qu’on peut avoir sont arrivés. En Q1, avec le pneu, j’avais un problème mécanique et nous avons pris la deuxième moto. Puis, par malchance, nous avons rencontré du trafic. C’est quelque chose qu’on ne peut pas contrôler. Ce week-end, quelqu’un a dit qu’on ne pouvait pas le faire… même avec ça, nous continuons de nous battre. De la 13^e place, nous avons terminé 6^e. Le point positif, c’est que quand la voie est libre, le rythme est similaire aux meilleurs. »

Vers une 12e victoire ?

Une victoire est-elle possible dimanche ? « Ici, tout dépend du départ et du premier tour, lâche Marquez. Au premier tour, tu perds déjà beaucoup de temps, car tu ne peux pas doubler. Il n’y a que deux virages où doubler, le premier et le dernier. Tu ne peux pas faire grand-chose, tu n’es pas Superman. Après le premier virage, tu ne peux pas doubler jusqu’au 12^e virage. Nous devons être patients et essayer de comprendre que la situation est ainsi. Je n’ai pas été fou aujourd’hui, j’ai roulé à ma limite pour essayer de trouver mon feeling. »