Malgré une nouvelle victoire historique pour la marque italienne, le patron de Ducati rappelle à l’ordre son pilote phare
Ducati continue d’imposer sa loi en MotoGP. Lors du Grand Prix d’Espagne à Jerez, la marque italienne a décroché une 22e victoire consécutive grâce à Alex Márquez, désormais leader du championnat. Mais derrière le succès, Gigi Dall’Igna, directeur général de Ducati Corse, a tenu un discours bien plus nuancé, notamment envers Pecco Bagnaia, jugé trop discret malgré une 3e place.
Alex Márquez en état de grâce
Sur ses terres andalouses, Alex Márquez a brillamment remporté sa première course en catégorie reine. Une performance saluée par tout le paddock, mais aussi par Gigi Dall’Igna lui-même, qui a mis en avant un « début de saison exemplaire », mêlant « constance, intelligence et vitesse ». L’Espagnol de l’équipe Gresini Racing prend ainsi les commandes du classement général.
Pecco Bagnaia doit faire mieux
En revanche, le ton était nettement plus ferme à l’égard de Francesco Bagnaia, double champion du monde MotoGP, qui semble en perte d’impact les dimanches de course. Selon Dall’Igna, « il manquait cette intensité décisive, ces fulgurances qui font la différence dans la lutte pour la victoire ». Une critique directe et publique, rare dans l’environnement très verrouillé de Ducati.
Certes, Pecco Bagnaia monte sur la 3e marche, mais le boss de Ducati estime que ce n’est pas à la hauteur des standards du pilote et de l’équipe :
« Sur le plan comptable, c’est acceptable. Mais nous devons impérativement hausser notre niveau. »
Dall’Igna n’épargne ni son champion, ni l’organisation : il rappelle que la menace peut venir autant des rivaux que d’un éventuel relâchement interne. Le double champion du monde italien de MotoGP aura à coeur d’hausser le rythme au GP de France ce week-end.
Le message est clair : la rigueur avant tout
Alors que la domination de Ducati semble totale en 2025, son directeur général appelle à ne surtout pas baisser la garde. Dans une saison où KTM, Aprilia et Yamaha montrent également des signes de progrès, le moindre relâchement pourrait coûter cher.
source : https://www.paddock-gp.com/