Francesco Bagnaia a conclu la première journée du Grand Prix de Malaisie en tête avec 0.050s d’avance seulement sur Jorge Martin.
Francesco Bagnaia et Jorge Martin ont terminé la séance d’essais libres au coude-à-coude, puisque seulement 0.050s séparait les deux leaders du championnat du monde au drapeau à damier. « J’espère qu’Enea s’intercalera, a lâché Pecco au sujet de son coéquipier auteur du troisième temps. Mais je sais aussi qu’il ne me fera pas de cadeau. »
Martin était pourtant bien déterminé à prendre l’ascendant sur son rival transalpin, mais le Madrilène a chuté en fin de séance. « J’ai attaqué, je suis tombé… c’est un vendredi normal, a-t-il souri en fin de journée. Je suis content d’être tombé en chassant un chrono plutôt qu’en course. Au moins, je connais la limite. »
Distancé en FP1, Bastianini a terminé troisième devant Maverick Viñales, premier représentant Aprilia, et Alex Marquez. Marc Marquez, qui avouait encore jeudi ne pas avoir le meilleur palmarès sur ce circuit, a eu chaud puisqu’il a fini la journée avec le 10e chrono derrière Alex Rins et Franco Morbidelli.
Quartararo en Q2
Auteur du sixième chrono de la séance d’essais, Fabio Quartararo s’est assuré son ticket d’entrée pour la Q2. Le Français devait disposer d’un nouveau moteur, mais celui-ci n’a pas tenu un tour… « J’ai eu un problème dès le premier tour, a regretté le pilote Yamaha. Johann m’a poussé sur les derniers mètres. On n’utilisera plus ce moteur jusqu’au test. C’est un problème qui n’aurait pas dû se produire. C’est dommage, parce qu’en termes de vitesse de pointe, il y avait un petit truc en plus. »
Longtemps parmi les dix premiers, Johann Zarco a finalement hérité du 13e temps à un peu moins d’une seconde de Bagnaia. « C’était prévisible, a-t-il confié. Sur un grand circuit, les écarts sont toujours plus importants. Il n’y avait pas moyen de suivre Martin… j’ai pu suivre M. Marquez, mais il y a trop d’écart, moins qu’auparavant… mais il fallait boucler un tour parfait pour réaliser un chrono en 1’58.3. C’était toutefois bien d’être aux avant-postes pendant la séance et de sentir que les choses sont sous contrôle. »
La situation à Valence
Plusieurs pilotes ont été interrogé au sujet de la tenue du Grand Prix de Valence. Globalement, la tendance est plutôt à l’organiser ailleurs. « Je n’irai pas à Valence, même si cela doit me couter le titre mondial, » a même déclaré Bagnaia. Un avis que partage Marc Marquez ou encore Johann Zarco.