Johann Zarco était à Suzuka afin de préparer sa participation à la célèbre course d’endurance japonaise. Engagé au guidon d’une Honda HRC, le pilote LCR a découvert ses coéquipiers mais aussi tout l’univers de ce que serait sa participation à sa première course d’endurance. Au final le français avoue avoir bien apprécié ce premier contact.
Suzuka : Johann Zarco en avait envie
Johann Zarco est un touche à tout tant coté sport que loisir. Du point de vue moto, il n’a jamais caché qu’il aimerait bien faire un jour de l’endurance mais pas forcément en commençant par les 24 Heures du Mans ou le Bol d’Or. Même s’il avait passé pas mal de temps l’an passé au Bol tant qu’il était pilote Ducati, son engagement sur une épreuve du calendrier semblait bien mince. Mais en signant chez Honda, très vite il a fait remonter l’info qu’il ne serait pas contre une première expérience dans le futur. Un futur finalement proche puisqu’avec l’annulation du GP d’Inde et le déplacement du GP du Kazakhstan en septembre, son calendrier s’est libéré. Il n’en fallait pas plus pour que Johann Zarco soit sollicité par le staff du HRC. Une envie réciproque puisque le français avait dit que Suzuka était l’une des courses qui l’attirait.
Tout à apprendre pour Johann Zarco
Johann Zarco s’est donc rendu toute la semaine passée à Suzuka pour s’imprégner de ce qui l’attendra dans un mois. Des coéquipiers, une moto radicalement différente de sa MotoGP, un nouveau circuit, des nouveaux pneumatiques et une discipline totalement nouvelle. Voilà qui fait beaucoup pour un seul homme. Surtout en deux jours. D’ailleurs le staff HRC avait tout prévu en dédiant une machine spécifiquement à Johann afin qu’il puisse s’approprier le circuit technique de Suzuka le plus rapidement possible. Comme il l’a avoué il s’est beaucoup appuyé sur Takahashi son coéquipier. « C’est un pilote très rapide à Suzuka et j’ai essayé d’apprendre de lui autant que possible. » Johann a aussi été mis à contribution sur les simulations d’arret aux stands afin d’acquérir les bons réflexes.
Dans le bon rythme
Si en performance pure, Johann s’est rapidement rapproché de ses deux coéquipiers, il lui a fallu aussi passer par des simulations de relais lui permettant de se familiariser avec des relais plus longs que les courses de MotoGP. A Suzuka la clé de la réussite passe par des relais d’un peu plus d’une heure. Sous la chaleur et dans l’humidité de la piste japonaise le challenge n’est pas négligeable. « J’étais un peu nerveux au début car le roulage en piste est différent de ce que je connais en MotoGP. Ici il faudra rouler plus d’une heure contre 40 minutes en MotoGP. Petit à petit je suis parvenu à me relâcher et je pense que je serai encore plus performant pour la course. » Avec un chrono en 2’06’’671, Johann s’est quasiment calé dans le rythme de ses coéquipiers mais de ça peu de personne doutaient. Au final, la Honda CBR 1000 RR-R s’est adjugé le quatrième temps des chronos. Une bonne mise en bouche.