Eric Célis
Jack Miller, le pilote Yamaha Pramac de MotoGP sera l’une des attractions des prochaines 8 Heures de Suzuka. Au guidon de la Yamaha usine et associé à Andréa Locatelli et Katsuyuki Nakazuga, quadruple vainqueur de l’épreuve, l’Australien se dit impatient de rentrer dans le vif du sujet.
Jack Miller de retour à Suzuka
Jack Miller est donc de retour à Suzuka mais cette fois pour le compte de Yamaha qui célèbre cette année ses 70 ans. En 2017, l’Australien était déjà présent mais pour Honda cette fois. Il avait intégré le prestigieux team Honda Musashi qui, à l’époque, avait un statut d’officiel comme beaucoup d’autres Honda. Il faut dire que cette année là Honda célébrait le retour d’une toute nouvelle CBR 1000 et avait mis le paquet. Miller associé à Takumi Takahashi et Takaaki Nakagami avait malheureusement terminé à la pire des positions à savoir au pied du podium.
Jack Miller honoré et ambitieux
Le podium c’est l’objectif cette année pour Jack Miller. En cette année de célébration pour Yamaha. L’Australien se dit très honoré et chanceux de pouvoir disputer les 8 Heures comme pilote officiel Yamaha « je rêve de cette course, et avoir l’opportunité d’y revenir avec une équipe aussi compétitive est un vrai privilège. J’espère pouvoir obtenir un bon résultat pour eux à domicile et bénéficier du soutien du public japonais. » Un bon résultat il ne sera pas le seul à le vouloir. Ses coéquipiers aussi sont aussi motivé que lui et Nakasuga, le quadruple vainqueur de l’épreuve sera la figure de proue de ce trio complété par Andréa Locatelli.
Les pièges de Suzuka
Mais comme il le reconnait, Miller sait très bien que sur une course aussi relevée que Suzuka tout peut arriver. « En 2017 j’avais terminé au pied du podium et je sais que l’on peut faire rapidement des erreurs sur ce long tracé. Je me suis servi des essais pour reprendre mes repères car il nous faudra un supplément de performance pour bien figurer . » Voilà aussi pourquoi il est très appliqué sur les « réflexes » liés à l’endurance. « Je travaille beaucoup sur les arrêts au stand, la compréhension des voyants de carburant et comprendre les messages sur le panneau. L’endurance c’est un monde à part. Tu peux avoir 15 pilotes à doubler dans un tour et le plus important c’est de ne pas se laisser embarquer. Il faut être à la fois rapide et prudent en fait tu dois essayer de maintenir une moyenne au tour en étant le plus « safe » possible.
Jack Miller comme l’ensemble des concurrents des 46e 8 Heures de Suzuka rentrera dans le vif du sujet dès demain avec les premiers essais. L’Australien a hâte et sait aussi qu’il a une belle carte à jouer, pour Yamaha en cette année de 70e anniversaire mais aussi à titre personnel. Un podium ou mieux une victoire pourrait lourdement peser dans la balance au moment du choix du deuxième pilote Pramac pour 2026…
